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Le fleuve |
Ici j’imagine, d’énormes bateaux
Venant s’échouer
Remplis d’immigrés
Silhouettes maigres qui s’éparpilleraient
Silhouettes maigres qui s’éparpilleraient
Et viendraient mêler
Leurs peaux sombres aux nôtres
Leurs langues à nos mots.
Mais s’envolent les contes et les yoles brisées.
La jeune princesse, pauvre et effondrée
Exigera bientôt
Qu’on lui crève les yeux, qu’elle ne puisse enfin
Plus les voir pleurer.
Disparaissent les fées,
Les héros rêvés,
Et patientent sans trêve
Les peuples opprimés.
Les peuples opprimés.
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