Vous trouverez ici des textes en provenance de différents auteurs qui veulent bien nous autoriser à les publier. Sans restriction de genre. N’hésitez pas à nous faire parvenir des textes qui peuvent, pourquoi pas, être inspirés par les images ou musiques publiées sur le blog ou bien n’avoir aucun rapport avec le reste du blog.
Pour contribuer : envoyez vos propositions ici
14 janvier 2012 : Annemarie Borg réagit à la lecture du livre de Christophe Havot récemment paru et propose, comme en écho, le poème Quiétude.
20 décembre 2011 : Deux nouveaux poèmes de Annemarie Borg à lire ci-dessous
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26 novembre 2011 : l’artiste, auteur et chanteuse, Annemarie Borg nous fait parvenir le texte du morceau intitulé A fleur d’âme.
Vous pouvez retrouver la version musicale sur son site annemarieborg.com via lequel vous pouvez aussi commander le CD qui propose ce morceau. Vous pouvez aussi suivre l’actualité de son projet actuel intitulé Antara sur le site antara-project.com.
22 Juin 2011 : une nouvelle de Christophe Havot, intitulée Rupture d’anévrisme.
Juin 2011 : le premier texte est l’œuvre de Vincent Séguret, il s’intitule Les vieux cahiers.
Vincent Séguret s’exprime sur différents sites et notamment via les réseaux sociaux. L’extrait ci-dessous donne quelques pistes quant à sa démarche.
« En attendant donc, j'explore le réseau.
Et j'envoie des textes, des textes dans le genre de celui que je suis en train d'écrire, un peu partout sur le réseau, sur des sites dédiés à ce genre de texte, s'il en est, et sur des sites absolument pas destinés à les accueillir, je pourrais les garder pour moi en attendant, en attendant le 20 juin, en attendant de me trouver dans de meilleures dispositions, mais il y a quelque chose de plaisant, d'amusant, à les envoyer un peu partout, même là où ça n'est pas attendu, pas forcément attendu, j'ai dû ainsi envoyer des centaines de textes depuis que j'ai repris le travail, des bribes, des brouillons, que je ne relis jamais, dont je finis par perdre la trace, que je signe ou pas, sous un nom ou sous un autre, ou pas de nom du tout, je crée mon propre réseau de textes par dessous le réseau, c'est mon usage du réseau, ça n'a aucune espèce de continuité, c'est de l'activité à perte, on ne peut rien en attendre, les mettre bout à bout, les agréger ne ressemblerait à rien, on n'y voit se dessiner aucune ligne directrice, mais chacun d'eux origine une ligne de fuite, ça fuit, ça fuit en tous sens et ça mène partout et nulle part, comme le réseau en somme, comme tous ces mots et ces textes et ces images disséminés sur le réseau, c'est cela que le réseau m'inspire, des bribes et des fragments, le discontinu des points et des trous, si bien qu'encore une fois, j'écris encore une fois parce que ça n'est jamais que la énième fois que je trouve une bonne raison pour éconduire et retarder le moment d'entamer l'écriture d'une œuvre au sens traditionnel du terme, pas une œuvre au sens de Vila-Matas, mais, un truc un peu consistant, clos sur lui-même, qui s'éparpille pas, comme tous les mots du réseau s'éparpillent comme les poussières autour de la comète, chacun étant une sorte de comète, et chaque comète à son tour devant être considérée comme une poussière cosmique gravitant autour d'autres comètes et ainsi de suite, et dès lors je m'étonne, tout en songeant au grand livre que je me suis promis d'écrire quand j'ai su écrire, et que j'ai su à quoi ressemblait un livre, vers l'âge de dix ans, dès lors je m'étonne que le réseau ne rende pas tout un chacun complètement fou, comment les usagers du réseau résistent à l'effondrement qui les menace, à la dislocation, je m'étonne. »